Depuis plus de vingt ans, la République démocratique du Congo (RDC) fait face à une violence chronique, surtout dans sa partie orientale, où opèrent plus de cent groupes violents et milices armées. Les combats dans la région ont affecté la vie des enfants de manière particulièrement rude : de nombreux enfants ont subi et continuent de subir les pires formes de violence et d'abus, notamment le recrutement forcé comme enfants soldats et la violence sexuelle. Même devenus libres, les anciens enfants soldats et les survivants de violences sexuelles sont confrontés à des obstacles importants lors de leur réintégration dans la société - sans soutien, beaucoup d’entre eux risquent de continuer à être exploités.

Les organisations locales de défense des droits de l'enfant en RDC, qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, sont essentielles pour contester et transformer les pratiques et structures violentes et injustes ainsi que pour condamner les auteurs de violence et d’abus contre les enfants. Malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19, les groupes locaux sont déterminés à favoriser un changement social, économique et politique durable. Ils continuent à travailler sans relâche pour unir les gens et se mobilisent pour des réformes.

Depuis 2002, le FGHR a travaillé avec plus de 800 partenaires locaux à travers le monde, aidant à promouvoir les droits humains, à améliorer la vie des gens et à construire un avenir meilleur pour leur communauté. Il en résulte que des millions de gens dans le monde ont désormais accès à des ressources de base et la possibilité de participer pleinement et équitablement à la société. Le FGHR a soutenu des groupes en RDC depuis plus de quinze ans.

Soutien au projet

La Fondation Stanley Thomas Johnson soutient ce projet d’une durée de deux ans, de 2021 à 2023, avec un montant de CHF 120’000.—.

Informations complémentaires : www.globalhumanrights.org